10 Août 2010
Le résumé :
Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les sœurs Brontë, le sulfureux Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'œil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde empesé et so british de Buckingham Palace s'inquiète : du valet de chambre au prince Philip, d'aucuns grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. C'est en maître de l'humour décalé qu'Alain Bennett a concocté cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Le commentaire :
N'étant pas tombé sous le charme en lisant le premier chapitre à la bibliothèque, il y a quelques mois de ça, j'ai dû attendre de me servir de Babelio.com pour ENFIN lire de bonnes critiques. Il faut reconnaître que c'est un des livres qui a la cote sur le site communautaire des lecteurs.
Et franchement je suis tombé sous le charme de ce petit roman, au point de le lire deux fois d'affilée! Il est amusant, drôle, raffiné, passionnant...
Une fois commencé, on ne le lâche plus, les personnages sont attachants: il y a le rouquin éflanqué, la Reine Elizabeth II, le duc d'Edimbourg, le premier ministre. Et ce qui fait sans doute partie du charme de ce roman, c'est qu'on arrive à placer des visages sur les personnages, puisque la reine est... la reine, et ainsi de suite pour les autres personnages.
On pourrait même dire que c'est de la littérature: on voit la vie que mène la Reine d'Angleterre et et son entourage. Le sourire est présent du début à la fin, et on en apprend sur la lecture avec des réfléxions.